En route pour l'aventure
Il y à environ 1 an (passés de quelques mois) je décidais de donner un nouveau départ à ma vie professionnelle et de faire ce que j’avais dans le coin de la tête depuis quelques années, passer mon concours d’état pour être aide-soignant.
Sachant que j’avais quitté les bancs de l’école depuis 1999 une petite remise à niveau fût nécessaire.
En faisant un prépa avec le GRETA, afin de m’exercer pour réussir ce concours, de plus j’ai eu la chance de pouvoir faire deux stages de 15 jours dans un petit hôpital local de Haute-Savoie.
Toilettes, changes, aide au repas … fût mes tâches quotidiennes pendant ces 15 jours (x2).
Accompagné de deux aide-soignantes en guise de tutrices elles m’ont inculqué leurs connaissances, théoriques et pratiques pour le bon déroulement de ces stages, en sachant que bien évidement j’en apprendrais d’avantages à l’école.
Pour une première immersion en structure hospitalière j’ai pu connaitre également à faire la part des choses, ne pas s’attacher à un patient.
Ceux dont je m’occupais avec l’équipe soignante en effet ne restaient jamais bien longtemps dans ce service. Ils venaient principalement pour mourir.
En soins palliatifs c’est tout autre chose que ce qu’on peux voir à la télévision, l’ambiance est différente, j’y ai trouvé un certain épanouissement, je me sentais utile, là où je devais être.
Vint alors l’épreuve de l’écrit au mois de Mars 2013 que j’ai passé à Lille (oui entre temps j’ai changé de région pour des raisons personnelles). Une vraie pelote de nerfs et pour ne pas gâcher la fête la neige à décidée elle aussi de rajouter une couche, une couche de 15 cm deux jours avant l’épreuve qui à provoqué un blocus pendant 3 jours, et repoussé d’une heure l’épreuve.
Le stress de l’examen, de ne pas arriver à l’heure, puis ensuite de voir tout le monde potasser jusqu’au moment venu n’a pas arrangé la situation bien que je ne voulais pas m’embrouiller l’esprit inutilement.
Un autre stress se fît sentir à la fin de l’épreuve, celle de savoir si j’ai réussi à avoir la moyenne à l’écrit et pouvoir passer l’oral.
Bref, entre temps jusqu’à recevoir ma convocation pour l’oral j’ai décidé de travailler un peu, et de préférence dans le domaine sanitaire et social.
J’ai donc endossé le rôle d’Auxiliaire de Vie Sociale à domicile dans deux associations de services et d’aides à la personne, jusqu’à passer l’oral et avant la rentrée scolaire en Institut de Formation des Aides Soignant (IFAS); et ne pas oublier tout l’enseignement théorique et certaines techniques lors de la prépa et des stages.
J’ai donc passé mon épreuve orale en avril tout en travaillant, cette fois-ci il n’y eu pas de surprise de « dame nature » et sachant que j’avais plus de facilité pour cette épreuve je l’ai vécue bien mieux avec quand même l’angoisse de ne pas m’être défendu suffisamment et n’être retenu.
Le soulagement arriva lors de l’affichage des résultats aux portes de l’IFSI/IFAS (et par courrier recommandé avec mes notes d’écrit et d’oral) et jusqu’à ce que sonnent les cloches de l’école je continua de travailler à domicile tout en attendant le 30 Août qui fera débuter une nouvelle aventure.
Cette aventure je l’attendais et la touche enfin du bout des doigts parce qu’elle débutera demain matin à 8h30 et en plus je peux compter parmi mes futur(e)s camarades de promo une collègue qui travaillait avec moi dans la dernière association.
Donc, pour partir d’un bon pied immédiatement, ce soir je me coucherai tôt afin d’être au top de ma forme demain (ça va être dur vu l’état d’excitation qui m’habite depuis quelques jours).
Mon avenir va changer à l’issu de ces 10 mois, mais j’aurai heureusement pleins de stages où il s’y passera (forcément) bien des choses, sans compter mes camarades de promo.
La suite … au prochain post ;°)
